La première apparition eut lieu en 1915 à Lucie et deux de ses amies pendant que les fillettes récitaient le chapelet sur la colline du Cabeço. Les enfants dirent "Nous avons vu quelque chose » en disant seulement: « cette chose avait une forme humaine ». Elle apparaît par deux autres fois cette année là.
En 1916, au printemps, un Ange apparaît à Lucie, Lucie, François et sa sœur Jacinthe qui leur dit: « Ne craignez rien ! Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! » et il leur enseigne une prière qu'il répète trois fois:
« Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas. "
et il termine en disant:
« Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications », puis il disparut.
L'ange apparaît ensuite une nouvelle fois l'été suivant et leur dit: « Que faites-vous ? Priez, priez beaucoup ! Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices »
Lucie demanda à l'ange comment ils doivent faire pour se sacrifier ; et l’ange lui répond : « De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. Je suis son Ange Gardien, l’Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra. »
Alros que les petits bergers faisaient paître leurs troupeaux, à l'automne 1916 l'ange leur apparaît une dernière fois alors qu’ils étaient en train de réciter la première prière apprise par l’Ange (« Mon Dieu, je crois, j’adore… . »)
Lors de cette apparition l’ Ange tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendue une Hostie.Des gouttes de Sang tombaient dans ce calice.
L’Ange se prosterna près des enfants et répéta 3 fois cette prière : "Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de Son Très Saint-Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs."
Puis, il prit de nouveau le calice et l’Hostie dans ses mains, donna la sainte Communion à Lucie, et donna le Sang du calice à Jacinthe et à François, en disant : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.»
Il se prosterna une dernière fois avec les enfants et répéta à nouveau trois fois la prière de la Sainte Trinité, ci-dessus.
Le 13 mai 1917,vers midi en allant faire pâturer les brebis ce jour-là, sur un terrain appartenant aux parents de lucie parents à la Cova da Iria,dans la commune de Fátima, la Vierge apparaît aux trois jeunes bergers : Francisco, Jacinta et Lucia.
Après deux éclairs qui les effraient, « une belle dame faite de lumière, tenant un chapelet à la main » apparaît devant eux.
La Dame leur dit :
"– N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
– D’où venez-vous ?, demanda Lucie.
– Je suis du Ciel, répondit Notre-Dame.
– Et que voulez-vous de moi ?
– Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
– Et moi, est-ce que j’irai au Ciel aussi ?, dit l’enfant.
– Oui, tu iras.
– Et Jacinthe ?
– Aussi.
– Et François ?
– Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Lucie l'interrogea à propos de deux jeunes filles mortes récemment : Maria, 16 ans, fille de José das Neves, et Amélia, 19 ans, qui venaient apprendre chez elle à tisser :
– Est-ce que Maria est déjà au Ciel ?
– Oui, elle y est.
– Et Amélia ?
– Elle sera au Purgatoire jusqu’à la fin du monde.
Il semble que cette jeune fille soit décédée dans le déshonneur en matière de chasteté.
– Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
– Oui, nous voulons.
– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
Pendant qu’Elle prononçait ces paroles, Notre-Dame ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait d’Elles, une lumière intense s’en dégageait. Lucie explica tard: « cette lumière intense pénétra notre cœur jusqu’au plus profond de notre âme. Elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était la lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs ».
Les enfants se mirent à genoux en récitant intérieurement cette prière : « Ô, Très Sainte Trinité, je Vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »
Avant de partir, Notre-Dame ajouta :
– Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
– Quand arrivera la fin de la guerre ?
– Je ne peux le dire encore, tant que je ne t’ai pas dit aussi ce que je veux.
Après ces paroles, Elle s’éleva doucement,et disparut dans le Ciel.
Comme pour les apparitions de l’Ange, François vit la très Sainte Vierge mais n’entendit pas ses paroles. Jacinthe, elle, voyait et entendait tout, mais n’osa pas parler à Notre-Dame. Seule Lucie eut le privilège de dialoguer avec Elle.
Jacinthe, oubliant sa promesse de ne rien dire à personne, en parla aussitôt à ses parents. Ces derniers interrogèrent François qui confirma tout ce qu’avait raconté sa sœur. Cette révélation arriva aux oreilles de Maria, sœur de Lucie. Questionnée, la Lucie dut tout raconter pour ne pas mentir, et la nouvelle se répandit dans tout le village. Ses parents ne la crurent pas et Lucie fut donc réprimandée; ce qui explique que, plus tard, Jacinthe ne dira plus rien sur ce qu’elle verra.
le Curé-Prieur de Fatima, Dom Manœl Marquès Ferreira fut informé mais était dubitatif. Il interrogea maladroitement les es petits enfants, qui impressionnés , ne gagnèrent pas sa confiance. Jacinthe resta même dans le mutisme total.
L’abbé fit un compte rendu au Cardinal Belo,du diocèse de Fatima, qui lui dit : « il faut se tenir résolument à l’écart de cela ». Dès lors, Dom Ferreira se conforma à cette directive et resta très hostile aux événements de la Cova da Iria.
Les enfants firent connaître les date des futures Apparitions de Notre-Dame et déjà, en ce 13 juin, une cinquantaine de personnes étaient rassemblées à la Cova da Iria pour y assister.
Les personnes réunies récitèrent le chapelet, après un éclair Notre-Dame, apparut.
"– Que veut Votre Grâce ?, dit Lucie.
– Je veux que vous veniez le 13 du mois prochain ; que vous disiez tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux.
Lucie demanda la guérison d’un malade, ce en quoi Notre-Dame répondit :
– S’il se convertit, il sera guéri durant l’année.
– Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel, dit la petite fille.
– Oui, Jacinthe et François je les emmènerai bientôt, mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner Son trône.
Avec tristesse, la petite Lucie dit :
– Je vais rester toute seule ici ?
– Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ?Ne te décourage pas. Je ne t’abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.
Puis la Vierge ouvrit les mains, faisant apparaître le reflet d’une lumière immense. En Elle, les enfants se voyaient comme absorbés en Dieu.
Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un Cœur entouré d’épines qui semblaient s’y enfoncer : c’était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité, qui demandait réparation.
Seuls les trois enfants ont vu et entendu Notre-Dame et ce reflet lumineux. Cependant ceux qui étaient venu pour voir avaient tout de même des preuves de l’authenticité du récit des enfants : pendant toute l’Apparition, les branches du chêne où apparaissait la Vierge ployaient en rond de tous les côtés, De même, à la fin de l’Apparition, lorsque Notre-Dame partait, tous les rameaux se ramassèrent et s’infléchirent en direction de l’Estet à la fin tous purent observer qu’il y eut, au moment du départ de Notre-Dame, comme un souffle d’une fusée d’artifice et nuage qui s’élevait de l’arbre vers l’Orient.
Le 13 juillet 1917, autour de 4000 personnes viennent à la Cova da Iria. Notre-Dame apparaît de nouveau aux enfants seuls.
Lucie s'adresse à elle en lui demandant:
-« Que veut de moi Votre Grâce ? »
-« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient ; que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’Elle seule pourra vous secourir »
-« Je voudrais Vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tout le monde croit que Votre Grâce nous apparaît».
-« Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je vous dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire. Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : « Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie » »
En disant ces paroles, Elle ouvrit les mains et un reflet de la lumière s’en dégageait paraissant pénétrer la terre.C'est là que les enfants eurent une vison de l'enfer: les enfants virent alors comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou presque, avec des formes humaines. Elles flottaient dans cet océans de fumée. Les cris et les gémissements de douleur et de désespoir étaient effrayants !
Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des charbons embrasés.
Voyant les enfants effrayés Notre-Dame leur dit :
« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va finir, mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI commencera une pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc. Cela, ne le dites à personne, sauf à François ».
Notre-Dame ajouta : « Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque Mystères : « Ô mon Jésus, Pardonnez-nous, Sauvez-nous du feu de l’enfer, Attirez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin. » »
Après cette apparition les 3 enfants ne cessèrent de penser à la vision de l’enfer ; surtout la petite Jacinthe, dont le caractère s’en trouva changé. Toutes les pénitences et mortifications lui semblaient insuffisantes pour parvenir à préserver quelques âmes de l’enfer. « Il nous faut faire beaucoup de sacrifices, disait-elle, et prier beaucoup pour les pécheurs, afin que personne n’aille plus dans cette prison de feu, où l’on souffre tant ! »
L' administrateur du canton de Vila Nova de Ourem,dont dépendait la ville de Fatim, Artur de Oliveira Santos était membre d’une Loge maçonnique.
Suite à l’enthousiasme de la foule et à l’annonce du grand secret promis par Notre-Dame, la presse et le pouvoir politique, dont Oliveira Santos était le représentant dans le canton, étaient forcées de réagir à cette affaire. Vis-à vis de la Loge, ennemie de la religion catholique, Artur de Oliveira Santos ne pouvait pas laisser le territoire dont il était l’administrateur devenir un lieu de ferveur et de dévotion à la Vierge Marie.
Il convoqua donc le 10 août, Manuel Marto et Antonio dos Santos,et leurs enfants.
Il interroga Lucie afin de lui faire révéler le secret et lui promettre de ne jamais plus retourner à la Cova da Iria, mais la fillette resta muette. L’administrateur la menaça alors Lucie, en jurant qu’il lui ferait avouer le secret, même s’il fallait la tuer pour cela.
Aussi, le 13 août , l’administrateur arrête les enfants, les emmène chez lui les enferme dans une chambre en leur disant qu’ils n’en ressortiront qu’après avoir révélé le secret. Il leur fait subir des interrogatoires mais sans résultat.Il les fait alors mettre en prison afin de les obliger à dire publiquement que tout cela n’était que mensonges. mFface au mutisme des enfants et au début de révolte de la foule qui ne comprenait pas pourquoi les petits voyants étaient en prison, il finit par les faire libérer.
Le même jour, le 13 août, à la Cova da Iria, 18 000 personnes sont présentes.
Un tonnerre se fit entendre, puis le reflet d’une lumière apparaît et aussitôt la foule voit un nuage planant quelques instants au-dessus du chêne-vert, puis s'élevant vers le ciel. Alors apparut un arc en ciel à hauteur d’homme, colorisant toute la nature de belles couleurs. Notre-
Dame est donc, bien venue ce 13 août 1917 également mais les enfants n'étaient pas là.Il n'ya donc pas de message ce jour là.
C'est à nouveau en allant faire paître leurs troupeaux que Lucie, François et son frère Jean, voient Notre-Dame apparaître au dessus du chêne-vert. Elle leur dit :
– « Je veux que vous continuiez d’aller à la Cova da Iria le 13, et que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai afin que tous croient. S’ils ne vous avaient pas emprisonnés en ville, le miracle aurait été plus connu. Saint Joseph viendra avec l’Enfant-Jésus pour donner la paix au monde. Notre Seigneur viendra bénir le peuple. Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre Dame des Douleurs. »
Lucie demanda quoi faire de tout l’argent que laissaient les gens au pied du chêne-vert à la Cova da Iria.
– « Je veux que l’on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l’un avec Jacinthe et et deux autres petites filles habillées de blanc. L’autre, François le portera avec trois autres garçons comme lui, vêtus d’une aube blanche. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire. Ce qui restera sera pour aider à construire une chapelle que l’on fera faire. »
– « Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades », demanda Lucie.
– « Oui, j’en guérirai certains dans l’année ; puis, prenant un air triste, elle ajouta : « Priez, priez beaucoup et faîtes des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âme vont en enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
Elle leur promet également de nouveau un miracle pour le 13 octobre.
La leçon de cette apparition du 19 août est que le salut des âmes dépend de nos prières et de nos sacrifices.
Le pape Pie XII, dit dans son encyclique Mystici Corporis : « Le salut de beaucoup dépend des prières et des pénitences volontaires des membres du Corps du Christ ». En vertu de la communion des saints, nous sommes solidaires des âmes en danger de damnation et sommes chargés par la Mère du Rédempteur d’intercéder en leur faveur.
Les enfants étaient en butte au mépris de certains et à l’attitude hostile du curé de la paroisse
le nombre de gens qui croyaient aux apparitions augmentait de manière extraordinaire.
Après les prodiges constatés à la Cova da Iria, le 13 août, les personnes de bonne foi pouvaient difficilement douter de la sincérité des voyants, et, par conséquent, de la réalité des apparitions.
Le 13 septembre à la Cova da Iria, entre 25 000 et 30 000 personnes,se rassemblent afin de voir l'apparition.
La plupart des pèlerins récitaient pieusement leur chapelet, à genoux, priant avec ferveur.
A midi, heure solaire, un globe lumineux, il disparait quelques secondes et réapparaît en se dirigeant vers le chêne-vert.
Notre-Dame, répondant à Lucie, dit :
« Continuez à dire chapelet afin d’obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre Seigneur viendra, ainsi que Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l’Enfant-Jésus ; Il bénira le monde. »
Pour la conversion des pécheurs, les petits pastoureaux s’étaient mis une corde autour des reins, qu’ils portaient jour et nuit, ce qui les faisaient souffrir, mais Notre-Dame leur dit : « Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour. »
A une demande de guérison pour une petite fille sourde et muette, Notre-Dame répondit : « D’ici un an, elle se trouvera mieux. »
Puis, à d’autres demandes Elle dit : « Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre Seigneur ne se fie pas à eux. »
Notre-Dame demanda ensuite des brancards de procession afin de les porter pour la fête de Notre-Dame du Rosaire.
Lucie lui proposa d’accepter deux lettres et un petit flacon d’eau de senteur qui lui avaient été donnés par un homme d’une paroisse voisine, mais Notre-Dame répondit : « Cela ne convient pas pour le Ciel. En octobre, je ferai le miracle, pour que tous croient ».
Alors Elle commença à s’élever et disparut comme les fois précédentes.
Le 13 octobre, la foule était désormais au nombre de 50 000 à 60 000 personnes, certains venant de très loin pour assister à l’Apparition promise.
Parmi eux des incroyants étaient eux aussi là.
Les fidèles s’agenouillaient et récitaient leur chapelet.
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens parce que le miracle était annoncé pour midi.
Pourtant, la Sainte Vierge était à l’heure car le gouvernement de l’époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l’heure solaire ;à l’heure du soleil il était donc bien midi quand la lumière précédant chaque Apparition se fit voir ; et, Notre-Dame apparut au dessus du chêne-vert.
S’adressant à Lucie, Elle lui dit : « Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »
Là encore, de nombreuses demandes de guérison étaient demandées à Notre-Dame.
« Les uns guérirons, les autres non, car il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés. [et prenant un air plus triste] : Il faut cesser d’offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit Notre-Dame.
Pendant qu’ Elle s’entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s’éleva dans l’air et disparut.
Pendant que Notre-Dame s’élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d’Elle se projeta sur le soleil. A ce moment la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa subitement et les nuages se dispersèrent brusquement. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être incommodé. Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y eut un grand silence. L’ astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des faisceaux de lumière de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il paraissait s’approcher de la terre, au point que la foule s’en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si impressionnant que plusieurs personnes s’évanouirent, mais finalement il s’arrêta au grand soulagement de tous.
À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs!
Ce phénomène qu’aucun observatoire astronomique n’a enregistré, et qui n’a pu être, par conséquent, un phénomène naturel, a été constaté par des personnes de toutes les conditions et de toutes classes sociales , incroyants comme croyants.70000 personnes étaient présentes.
Les journalistes des principaux quotidiens du Portugal l’ont vu et l'ont raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima en furent témoins, ce qui rend impossible l’hypothèse d’une illusion d’optique ou de l’hallucination collective.
Pendant les dix minutes où la foule contemplait ce miracle cosmique, les trois petits voyants purent admirer, près du soleil, trois tableaux successifs :
– LA VISION DE LA SAINTE FAMILLE : À coté du soleil apparut saint Joseph avec l’Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus semblait bénir le monde, avec des gestes qu’ils faisaient de la main, en forme de Croix.
– LA VISION DE NOTRE-DAME DES DOULEURS : Après la première vision ci-dessus, les enfants virent Notre Seigneur Jésus-Christ et Notre-Dame des 7 Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde.
– LA VISION DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL : dans cette dernière vision, Notre-Dame apparut seule sous l’aspect de Notre-Dame du Carmel.
Ce fut la dernière fois que Notre-Dame apparut à la Cova da Iria, laissant les preuves irréfutables de Son existence. L'événement parut dans la presse.
Enseignées aux enfants par l’ange de Fatima et la Vierge Marie lors des apparitions de 1917
Prière de l’ange
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas.
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquelles il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
Prière de la Vierge
« Ô Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie !
Ô mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer ; emmenez au Paradis toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin. »
Abbé Thomas LE GAL
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